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35 ans !

Salut,

J’ai 35 ans aujourd’hui. YOUPI !

Vu tout le temps qu’on passe ensemble, j’avais envie que tu sois au courant.

A l’heure qu’il est, je dois avoir entamé les festivités (qui durent toute la journée) avec la merveilleuse personne qui partage ma vie.

C’est drôle d’avoir 35 ans.

La date est propice aux bilans et tu sais quoi ? Je crois que je suis heureuse.

Bien sûr tout n’est pas rose, ni facile, ni doux. Je sais à quel point les réseaux sociaux et le virtuel facilitent la distorsion, alors je pense que c’est important de le dire : ma vie n’est pas “parfaite” du tout.

Mais je suis heureuse dans ce monde qui crame, heureuse malgré tout.

Ma vie ne ressemble pas du tout à celle que j’imaginais quand j’avais 15 ans — c’est bien plus le foutoir — et c’est tant mieux.

Une des choses qui me porte, après l’amour de mes proches et les câlins de mon chat, c’est d’avoir donné à l’écriture la place qu’elle méritait.

Ca n’a pas été une évidence : je n’ai quasiment rien écrit pendant plusieurs années de ma vie adulte.

Maintenant, j’écris autant que j’en ai besoin et envie, et ça m’emplit de joie. Je suis même en train de finir mon prochain roman.

Alors je voulais juste te dire merci de me lire, merci de m’écrire, merci de me soutenir.

Certain·es me suivent depuis des années (qui se souvient des premiers posts enflammés de jesuisgouine sur Insta ?), d’autres viennent d’arriver grâce au bouche-à-oreille, souvent de

Lauren Bastide

ou

Victoire Tuaillon

— un immense merci à elles de m’aider à faire porter ma voix en recommandant cette infolettre —, d’autres encore m’ont découverte par la super maison d’édition qui me fait l’honneur de publier mes livres aux côtés de bouquins géniaux, Hors d’Atteinte.

Que tu sois là depuis 5 minutes ou 5 ans, un merci très sincère de la Louise d’aujourd’hui et de toutes les autres :

la Louise qui à 8 ans tâtonnait avec ses premières histoires de dragons et de chevaliers, celle qui à 11 ans tenait un journal intime brouillon, celle qui à 17 ans s’essayait à l’ironie dans le journal du lycée, celle qui à 28 ans se lançait dans son premier roman.

Serre-tête assorti à l’imprimé du pull : le SWAG 💜

Et si toi aussi tu as envie d’écrire ou de mener un autre projet important pour toi et que, pour l’instant, ça ne se déploie pas exactement comme tu aimerais, ou juste que tu traverses un moment moins drôle, je t’envoie une grande vague de tendresse.

Parce que, promis, on finit par traverser le fleuve et découvrir ce qu’il y a, là-bas, de l’autre côté.

A bientôt pour des aventures encore plus chocapic*, les ami·es.

Haut les cœurs,

louise

*Enjoy. Les publicitaires prenaient de sacrés quantités de drogues, je crois.