Je trouve cet article particulièrement percutant. La roue des privilèges est quand même un bon moyen de remettre les pendules à l'heure. Merci pour ce travail qui est vraiment précieux - et pour la photo de Cayenne et Donna, une vraie inspiration à penser et écrire situé, comme tu l'expliques si bien.
Coucou Louise ! Merci beaucoup pour cet article hyper intéressant :)
Avec le club de lecture que j'anime, on a lu et discuté de l'ouvrage "Des vies orageuses", de Mathilde Gal et du collectif Tcholeiy. C'est un récit croisé de vies, il y a celle de Sarah, médecin dans un centre de dépistage, et il y a celle d’Idrissa, l’un de ses patients exilé. Mathilde Gal n'est pas concernée par la migration, bien qu'elle ait été longtemps militante à Briançon, mais le collectif Tcholeiy est composé de personnes exilées (mais pas que). Le collectif a relu et participé (un peu) au processus de création. Je me souviens que quand j'ai lu l'ouvrage je me suis dit que ça se sentait que ça avait été relu par des personnes concernées, et j'ai trouvé ce processus d'écriture collectif super beau.
Et puis j'ai aussi discuté avec des gens qui n'étaient pas si d'accord, qu'ils trouvaient que cela pouvait avoir un côté dérangeant car le livre avait quand même été écrit par une autrice principale, qui a mis son nom sur le roman, et qui a utilisé la labellisation "relu par des concerné·es" pour se donner une légitimité alors qu'elle restait pas si légitime pour écrire ce livre. J'avoue que moi ce débat m'avait complètement perdue et un peu déprimée, parce que de mon côté j'avais trouvé le livre super beau, super bien écrit, et je trouvais ça utile que ce récit circule. Mais j'ai conscience que ça pose plein de question : qui a accès à la parole sur cette thématique, qui on écoute plus volontiers ? Voilà, pas de conclusion, c'était juste pour amener un exemple supplémentaire à ta réflexion (et su d'autres ont lu ce livre, je veux bien votre avis :)).
Tes derniers articles me parlent particulièrement, of course, dans mon process d'écriture actuel. Et ils permettent de partager ces notions avec d'autres, d'en discuter.
Je trouve cet article particulièrement percutant. La roue des privilèges est quand même un bon moyen de remettre les pendules à l'heure. Merci pour ce travail qui est vraiment précieux - et pour la photo de Cayenne et Donna, une vraie inspiration à penser et écrire situé, comme tu l'expliques si bien.
Merci Marion, ça me touche!!
Coucou Louise ! Merci beaucoup pour cet article hyper intéressant :)
Avec le club de lecture que j'anime, on a lu et discuté de l'ouvrage "Des vies orageuses", de Mathilde Gal et du collectif Tcholeiy. C'est un récit croisé de vies, il y a celle de Sarah, médecin dans un centre de dépistage, et il y a celle d’Idrissa, l’un de ses patients exilé. Mathilde Gal n'est pas concernée par la migration, bien qu'elle ait été longtemps militante à Briançon, mais le collectif Tcholeiy est composé de personnes exilées (mais pas que). Le collectif a relu et participé (un peu) au processus de création. Je me souviens que quand j'ai lu l'ouvrage je me suis dit que ça se sentait que ça avait été relu par des personnes concernées, et j'ai trouvé ce processus d'écriture collectif super beau.
Et puis j'ai aussi discuté avec des gens qui n'étaient pas si d'accord, qu'ils trouvaient que cela pouvait avoir un côté dérangeant car le livre avait quand même été écrit par une autrice principale, qui a mis son nom sur le roman, et qui a utilisé la labellisation "relu par des concerné·es" pour se donner une légitimité alors qu'elle restait pas si légitime pour écrire ce livre. J'avoue que moi ce débat m'avait complètement perdue et un peu déprimée, parce que de mon côté j'avais trouvé le livre super beau, super bien écrit, et je trouvais ça utile que ce récit circule. Mais j'ai conscience que ça pose plein de question : qui a accès à la parole sur cette thématique, qui on écoute plus volontiers ? Voilà, pas de conclusion, c'était juste pour amener un exemple supplémentaire à ta réflexion (et su d'autres ont lu ce livre, je veux bien votre avis :)).
hyper intéressant, merci Sophie !! je n'ai pas vraiment de conclusion non plus... mais ça me fait cogiter.
Tes derniers articles me parlent particulièrement, of course, dans mon process d'écriture actuel. Et ils permettent de partager ces notions avec d'autres, d'en discuter.
Merci !
merci beaucoup pour ton retour Amandine, trop chouette de lire que ça t'accompagne dans l'écriture !
Merci pour cet article !
heureuse que ça te parle Laura :)