2 Comments

J’aime bien ce post, ça me donne envie de partager un truc qui m’a aidé. Il y a l’idée en communication non-violence que communiquer en terme de bien et de mal a tendance à être assez peu clarifiant et nous mettre souvent sur la défensive.

Du coup j’ai décidé de renoncer à l’idée que j’étais une personne bien, en faveur du titre de « participante au drame humain ». En partie pour être capable de vivre les conflits avec plus de paix et ne pas ressentir l’obligation d’être « gentille » h24 (socialisation féminine = heures sup en travail émotionnel c’est éreintant). Et en partie pour mieux entendre et accepter que je participe à maintenir des conditions qui rendaient la vie d’autres personnes difficiles, même si c’est pas mon intention. Et que j’ai pas la capacité de sauver le monde toute seule avec ma baguette magique pour me repentir en dix secondes quand je me sens coupable. Les luttes de solidarité et d’amélioration du monde c’est plus une course d’endurance qu’un sprint et ca demande de négocier avec sa propre énergie, ses propres besoins, ses propres possibilités, surtout quand on vit de l’oppression soi même et qu’on négocie des « double binds » en permanence.

Personnellement ça m’a aidée à être plus nuancée, accepter de pas être parfaite et mieux accepter les autres quand ils ne sont pas parfaits. Me demander quelle histoire je vais tracer avec les personnages de ma vie plutôt que si je vais « réussir » ma vie et tout faire bien comme il faut.

Après, ça vaut pour moi et mon énergie d’Hermione perfectionniste, je pense que y a des gens pour lesquels déjà s’autoriser à se voir comme des personnes biens c’est ça leur révolution !

Expand full comment
author

hyper intéressant, merci Myriam !

Expand full comment