En ce moment, je regarde beaucoup de stand-up. Principalement par des femmes.
Je traverse une période de recomposition professionnelle (j’en parlais ici), pleine de promesses mais aussi de circonvolutions. Sur le plan interpersonnel, être adulte n’est pas non plus de tout repos. Et ce n’est évidemment pas le contexte politique qui me requinque : vous reprendrez bien une petite tranche de génocide avec votre salade raciste et misogyne ?
Bref, tout ça pour dire que oui c’est le printemps, oui les oiseaux chantent cui-cui et compagnie...
Mais je suis crevée.
J’ai juste envie de traînasser dans mon vieux jogging tout mou sur le canapé.
Alors c’est ce que je fais.
Je consomme du netflix à tout va, le chat sur les genoux, le cerveau dans les chaussettes.
Je regarde surtout du stand-up. Ça me fait du bien.
Je glousse derrière mon écran, j’analyse la façon dont les blagues sont construites, je fais la vaisselle en écoutant le spectacle d’une oreille. C’est un bon mélange de détente et d’intelligence, je trouve, vu que le stand-up n’est jamais tout à fait que de l’humour.