Ho! Tu soulèves là une position que j'ai tenu de longues années, je n'ai jamais cru à la terre brûlée et j'ai trouvé que cette énergie au lance-flammes était confortable pour mes camarades hommes hetcis, blancs, bourgeois et valides. Ça flattait leur ego et boostait leur virilité, et ça construisait nada. La révolution? En France les révolutionnaires mâles refusent le droit de vote des femmes et leur présence à l’assemblée, à Cuba elle se transforme en dictature, etc.
Ton approche est enthousiasmante! Il y a plus de fruits à récolter de nos idées que de nos saccages, j'en suis convaincue.
"Il y a plus de fruits à récolter de nos idées que de nos saccages" -- quelle formulation élégante ! Merci pour ton commentaire plein d'énergie emma, tu me donnes de l'élan.
Tu connais peut être mais je voulais partager ici un combat qui me met en joie : celui des artistes-auteurices qui se battent actuellement pour une continuité de revenus. Dans les arguments « contre » ou raisons de ne pas se battre, on trouve cette idée que « dans un moment où on s’attaque au régime de l’intermittence et plus généralement à la culture, demander un nouveau droit est absurde » et j’aime beaucoup l’énergie de ceux qui se battent depuis plusieurs années maintenant - et que j’ai rejoint à mon niveau - qui disent « au contraire » ou en tout cas que c’est pas une raison pour ne pas se battre encore et toujours pour construire de nouveaux droits.
Bon dans ma tête le lien avec ta lettre est très clair, j’en suis moins sûre maintenant, peut être que j’ai juste envie de parler de cette énergie collective qui me semble constructive !
Je vais peut être bien m’ajouter un abonnement payant pour suivre la suite de tes réflexions !
Merci Sophie ! Oui ce combat est essentiel. Si on attend que ce soit "le bon moment", on ne fera jamais rien. Le Front Populaire a été élu et a fait ses réformes à un moment où la droite la plus rance était aussi extrêmement forte.
Joie à l’idée d’entamer ces discussions longues et douloureuses parce que la démocratie oui c’est chiant mais à la fin de la discussion souvent c’est tellement satisfaisant!
Hé bien sache que j’ai fait un tel atelier, il y a quelques années ! Mais maintenant, c’est plutôt expo, ciné, visiter un endroit ensemble et surtout le temps après pour en parler.
Cette quête d'une sortie non-sanglante du capitalisme refascisant du moment est dure à imaginer, mais m'est aussi une ambition très désirée.
Les livres ne suffiront pas, mais en voici déjà deux pour entamer une sorte de bookclub ni-réformiste-ni-grand-soiriste.
Un'e ami'e m'a amenée à lire "Voyage en Misarchie" (aux éditions du Détour) dont le narrateur est (volontairement) insupportable, mais où des modes d'organisation très concrets sont mis en fiction et expliqués grâce à ce narrateur relou et libéral-candide. J'insiste : si l'anti-héros est vraiment pénible, son voyage vaut quand même l'effort de lecture. :)
Beaucoup plus ardu, car non cuisiné à la sauce fictionnelle, "Construire l'économie postcapitaliste" (édition Lux) regroupe des hypothèses très étayées à l'armature capitaliste de nos rapports sociaux-économiques. Si ardu que je n'en ai lu qu'un quart, et compris qu'un dixième ! 🥲 Un arpentage par chapitre me serait sûrement nécessaire.
Et je cherche à continuer à creuser, du côté des livres d'auteur'ices féministes, décolonisateur'ices, handi - si certain'es ici ont des idées !
J'ai adoré cette newsletter et j'ai hâte de lire les suivantes sur la thématique de : comment tout cramer ne suffit pas pour imaginer un futur juste et souhaitable.
Je suis totalement dans la meme optique, et ca n'en a pas l'air de l'extérieur mais c'est beaucoup ce à quoi réfléchissent beaucoup de gens dans les partis de gauche aussi. Il y a un nombre incroyable de petites mains qui alimentent les programmes et réflexions de chaque parti sur le long terme et qui se demandent comment faire participer le plus de gens possible... C'est une nouvelle aventure pour moi que de plonger dans ce monde politique et ce que je découvre me fascine.
Du coup, c'est aussi ca mon plaisir de la semaine: avoir des appels deux soirs de suite avec des bénévoles politiques enthousiastes et créatifs qui me donnent non seulement l'espoir d'un monde meilleur mais aussi la joie d'apporter ma petite pierre à l'édifice et l'énergie de me dépasser à leurs cotés.
Salut Kellya, merci pour cette précision hyper importante. Je ne voulais pas du tout sous-entendre que personne n'y réfléchit dans les partis de gauche (ce serait quand même méga arrogant haha). C'est plutôt au niveau com/relais médiatique que ça pêche, je trouve.
Trop chouette que ton activité militante te donne de l'élan, de l'énergie et de la joie ! ça me réchauffe le coeur.
Merci beaucoup pour ce texte, y en a des gens de gauche qui devraient lire ça ! Tellement hâte à la suite ! Et la preuve de la pertinence de tes écrits, c’est qu’en plus tes commentaires sont souvent remplis de gens pertinents et/ou bienveillants, et ça c’est vraiment le truc ultime.
Le moment de joie c’est de réécrire plus à la main ces derniers temps, j’aime trop écrire à l’ordinateur donc j’en avais presque oublié le bonheur du bon vieux stylo sur le papier !
Et pour le moment de joie : simplement le soleil éclatant aujourd'hui ! Après des jours de gris et de pluie. Accompagner une collègue chercher à manger à midi juste pour le plaisir de marcher sous ce soleil et de papoter avec elle. ☀️
Je te lis et je pense au livre "Utopies réalistes". Le connais-tu ?
J'ai hâte de lire tout ça ! Je cherche encore quand et comment me mettre en branle pour un monde différent. Toute étincelle potentielle est la bienvenue.
ouiiii je connais ce livre ! lu il y a longtemps. L'approche "ni de droite ni de gauche" était un poil crispante mais j'ai beaucoup aimé son contenu. ça donnait de l'espoir !
Je suis tout à fait d'accord! Mais je pense que l'une des difficultés, en effet, est de penser une alternative à un système qui est devenu ultra-complexe, et qu'à peu près personne ne comprend... pas même les personnes dont c'est le métier; en tout cas, tout le monde est loin d'être d'accord, et les rêves des uns passent souvent pour le cauchemar des autres, ce qui maintient l'ensemble dans une sorte d'immobilisme branlant qui glisse doucement vers le pire.
coucou Jeanne! Oui, la complexité perçue du système est un gros obstacle, je te rejoins.
Je suis convaincue qu'on doit apprendre à "faire avec" ne pas tout comprendre, ce qui veut dire aussi se détacher du mythe de l'expert·e qui pourra nous apporter une réponse une bonne fois pour toute.
Quand il y a eu le covid, beaucoup de choses jugées "impossibles" sont tout d'un coup devenues possibles, très vite, juste parce qu'il y avait la volonté politique pour ça.
Et bien sûr, tout le monde n'est pas d'accord, mais ça ne me paraît pas très grave (et même tant mieux, le contraire serait inquiétant).
Oui, de nouveau, je suis d'accord en théorie... Mais ce que je voulais dire n'était pas que ne pas comprendre ou ne pas être d'accord est une bonne raison pour ne pas agir; plutôt que c'était un obstacle matériel à l'action.
Par ex, je me sens incapable de soutenir (et à fortiori de m'impliquer dans) certaines actions qui, quoique bien intentionnées, me semblent prendre le problème complètement à l'envers, et se diriger soit vers un mur, soit vers une situation qui créera autant de nouveaux problèmes qu'elle en résoudra.
Et, inversement, en tant que personne qui aimerait fédérer autour de certaines problématiques et certaines actions, j'ai l'impression que le seul travail d'expliquer quel est le problème, et en quoi X action est pertinente, de quelle manière etc. prend déjà tout le temps, toute l'énergie, de sorte qu'on arrive au bord du burnout avant même d'avoir entamé la moindre action concrète, juste pour réussir à mettre un petit groupe de gens sur la même longueur d'onde. Or, c'est seulement là que le vrai travail commence (et donc que la plupart se désistent)...
Et, pour la Covid, je n'ai pas l'impression que beaucoup de bien en soit sorti (notamment parce qu'on était hyper mal préparé et que tout s'est fait dans l'urgence)... Je pense au contraire qu'on en paie encore les conséquences négatives, financièrement, socialement et politiquement.
Mais je suis très curieuse de lire les prochains articles; malgré ces bémols, je pense quand même qu'il y a de quoi faire, bien sûr.
Oui, bien sûr, je ne dis pas que les décisions prises pendant le Covid étaient les bonnes, je trouve juste que ça permet de relativiser cette idée qu'on ne peut rien faire, que tout est bloqué.
D'accord avec toi qu'expliquer pourquoi il faut agir, ça fait déjà partie du travail politique, et c'est sans doute 60% de l'effort !
OK, mais justement, je ne voulais pas du tout dire que tout était bloqué, mais plutôt que si on ne comprend pas réellement comment le système fonctionne, on risque de mettre son énergie dans les mauvais combats… ou de passer l’essentiel de son temps à combattre les gens qui veulent amener des changements auxquels on s’oppose… ce qui nous ramène in fine au statu quo, même si le statu quo n’est en réalité le but de personne
Merci pour ces mots Louise, ils m’aident à clarifier quelque chose que je mâchouille depuis longtemps sans réussir à aussi bien le dire. J’ai hâte de lire la suite de cette série 💛
J’ai un travail avec pas mal de pression, et dans lequel je suis encore « jeune » avec un petit syndrome de l'imposteur. Vendredi, j’ai fait une grosse bourde — du genre qu’on ne peut pas rattraper, et en plus pour une simple histoire de délai, pas une erreur de fond. J’étais vraiment très ennuyée.
Et aujourd’hui, on m’a validé des écritures en me disant qu’il n’y avait « rien à modifier ni à redire » et que, « de surcroît, c’est très bien écrit ». C'est la première fois qu'il n'y a rien à redire sur un de mes travaux, petit boost d'égo pour repartir sur la semaine.
Ho! Tu soulèves là une position que j'ai tenu de longues années, je n'ai jamais cru à la terre brûlée et j'ai trouvé que cette énergie au lance-flammes était confortable pour mes camarades hommes hetcis, blancs, bourgeois et valides. Ça flattait leur ego et boostait leur virilité, et ça construisait nada. La révolution? En France les révolutionnaires mâles refusent le droit de vote des femmes et leur présence à l’assemblée, à Cuba elle se transforme en dictature, etc.
Ton approche est enthousiasmante! Il y a plus de fruits à récolter de nos idées que de nos saccages, j'en suis convaincue.
"Il y a plus de fruits à récolter de nos idées que de nos saccages" -- quelle formulation élégante ! Merci pour ton commentaire plein d'énergie emma, tu me donnes de l'élan.
Merci pour cette lettre !
Tu connais peut être mais je voulais partager ici un combat qui me met en joie : celui des artistes-auteurices qui se battent actuellement pour une continuité de revenus. Dans les arguments « contre » ou raisons de ne pas se battre, on trouve cette idée que « dans un moment où on s’attaque au régime de l’intermittence et plus généralement à la culture, demander un nouveau droit est absurde » et j’aime beaucoup l’énergie de ceux qui se battent depuis plusieurs années maintenant - et que j’ai rejoint à mon niveau - qui disent « au contraire » ou en tout cas que c’est pas une raison pour ne pas se battre encore et toujours pour construire de nouveaux droits.
Bon dans ma tête le lien avec ta lettre est très clair, j’en suis moins sûre maintenant, peut être que j’ai juste envie de parler de cette énergie collective qui me semble constructive !
Je vais peut être bien m’ajouter un abonnement payant pour suivre la suite de tes réflexions !
Merci Sophie ! Oui ce combat est essentiel. Si on attend que ce soit "le bon moment", on ne fera jamais rien. Le Front Populaire a été élu et a fait ses réformes à un moment où la droite la plus rance était aussi extrêmement forte.
Exactement ! Et on a créé la sécurité sociale dans un pays qui sortait de la guerre...
OUI !! 🔥🔥
Joie à l’idée d’entamer ces discussions longues et douloureuses parce que la démocratie oui c’est chiant mais à la fin de la discussion souvent c’est tellement satisfaisant!
merci Maud pour l'élan <3
Ton amie c’est tellement moi avec mes ami•es. « Que veux-tu ? » « Du temps pour fabriquer des souvenirs. »
J’ai hâte de lire cette série.
merci Marion <3
quels genres de trucs vous faites ensemble ? je ne te vois pas à un atelier rouge à lèvres mais peut-être que je me trompe totalement!
Hé bien sache que j’ai fait un tel atelier, il y a quelques années ! Mais maintenant, c’est plutôt expo, ciné, visiter un endroit ensemble et surtout le temps après pour en parler.
5h du matin…un poil trop tôt pour lire en entier, désolé 🤷♂️
Mais la première moitié que j'ai lue est intéressante. ça remet un peu les idées en place…
Merci
Merci pour cet aveux audacieux !
Cette quête d'une sortie non-sanglante du capitalisme refascisant du moment est dure à imaginer, mais m'est aussi une ambition très désirée.
Les livres ne suffiront pas, mais en voici déjà deux pour entamer une sorte de bookclub ni-réformiste-ni-grand-soiriste.
Un'e ami'e m'a amenée à lire "Voyage en Misarchie" (aux éditions du Détour) dont le narrateur est (volontairement) insupportable, mais où des modes d'organisation très concrets sont mis en fiction et expliqués grâce à ce narrateur relou et libéral-candide. J'insiste : si l'anti-héros est vraiment pénible, son voyage vaut quand même l'effort de lecture. :)
Beaucoup plus ardu, car non cuisiné à la sauce fictionnelle, "Construire l'économie postcapitaliste" (édition Lux) regroupe des hypothèses très étayées à l'armature capitaliste de nos rapports sociaux-économiques. Si ardu que je n'en ai lu qu'un quart, et compris qu'un dixième ! 🥲 Un arpentage par chapitre me serait sûrement nécessaire.
Et je cherche à continuer à creuser, du côté des livres d'auteur'ices féministes, décolonisateur'ices, handi - si certain'es ici ont des idées !
Merci beaucoup pour les références!
🔥✊🏻💜
J'ai adoré cette newsletter et j'ai hâte de lire les suivantes sur la thématique de : comment tout cramer ne suffit pas pour imaginer un futur juste et souhaitable.
Merci beaucoup Christelle ! ça me touche <3
Je suis totalement dans la meme optique, et ca n'en a pas l'air de l'extérieur mais c'est beaucoup ce à quoi réfléchissent beaucoup de gens dans les partis de gauche aussi. Il y a un nombre incroyable de petites mains qui alimentent les programmes et réflexions de chaque parti sur le long terme et qui se demandent comment faire participer le plus de gens possible... C'est une nouvelle aventure pour moi que de plonger dans ce monde politique et ce que je découvre me fascine.
Du coup, c'est aussi ca mon plaisir de la semaine: avoir des appels deux soirs de suite avec des bénévoles politiques enthousiastes et créatifs qui me donnent non seulement l'espoir d'un monde meilleur mais aussi la joie d'apporter ma petite pierre à l'édifice et l'énergie de me dépasser à leurs cotés.
Salut Kellya, merci pour cette précision hyper importante. Je ne voulais pas du tout sous-entendre que personne n'y réfléchit dans les partis de gauche (ce serait quand même méga arrogant haha). C'est plutôt au niveau com/relais médiatique que ça pêche, je trouve.
Trop chouette que ton activité militante te donne de l'élan, de l'énergie et de la joie ! ça me réchauffe le coeur.
Merci beaucoup pour ce texte, y en a des gens de gauche qui devraient lire ça ! Tellement hâte à la suite ! Et la preuve de la pertinence de tes écrits, c’est qu’en plus tes commentaires sont souvent remplis de gens pertinents et/ou bienveillants, et ça c’est vraiment le truc ultime.
Le moment de joie c’est de réécrire plus à la main ces derniers temps, j’aime trop écrire à l’ordinateur donc j’en avais presque oublié le bonheur du bon vieux stylo sur le papier !
mais ouiiiiiiiiiiiii écrire à la main ! je suis d'accord c'est génial <3
Et pour le moment de joie : simplement le soleil éclatant aujourd'hui ! Après des jours de gris et de pluie. Accompagner une collègue chercher à manger à midi juste pour le plaisir de marcher sous ce soleil et de papoter avec elle. ☀️
oh c'est joli ces moments partagés <3
merci !
Je te lis et je pense au livre "Utopies réalistes". Le connais-tu ?
J'ai hâte de lire tout ça ! Je cherche encore quand et comment me mettre en branle pour un monde différent. Toute étincelle potentielle est la bienvenue.
ouiiii je connais ce livre ! lu il y a longtemps. L'approche "ni de droite ni de gauche" était un poil crispante mais j'ai beaucoup aimé son contenu. ça donnait de l'espoir !
Hâte!
Je suis tout à fait d'accord! Mais je pense que l'une des difficultés, en effet, est de penser une alternative à un système qui est devenu ultra-complexe, et qu'à peu près personne ne comprend... pas même les personnes dont c'est le métier; en tout cas, tout le monde est loin d'être d'accord, et les rêves des uns passent souvent pour le cauchemar des autres, ce qui maintient l'ensemble dans une sorte d'immobilisme branlant qui glisse doucement vers le pire.
coucou Jeanne! Oui, la complexité perçue du système est un gros obstacle, je te rejoins.
Je suis convaincue qu'on doit apprendre à "faire avec" ne pas tout comprendre, ce qui veut dire aussi se détacher du mythe de l'expert·e qui pourra nous apporter une réponse une bonne fois pour toute.
Quand il y a eu le covid, beaucoup de choses jugées "impossibles" sont tout d'un coup devenues possibles, très vite, juste parce qu'il y avait la volonté politique pour ça.
Et bien sûr, tout le monde n'est pas d'accord, mais ça ne me paraît pas très grave (et même tant mieux, le contraire serait inquiétant).
Oui, de nouveau, je suis d'accord en théorie... Mais ce que je voulais dire n'était pas que ne pas comprendre ou ne pas être d'accord est une bonne raison pour ne pas agir; plutôt que c'était un obstacle matériel à l'action.
Par ex, je me sens incapable de soutenir (et à fortiori de m'impliquer dans) certaines actions qui, quoique bien intentionnées, me semblent prendre le problème complètement à l'envers, et se diriger soit vers un mur, soit vers une situation qui créera autant de nouveaux problèmes qu'elle en résoudra.
Et, inversement, en tant que personne qui aimerait fédérer autour de certaines problématiques et certaines actions, j'ai l'impression que le seul travail d'expliquer quel est le problème, et en quoi X action est pertinente, de quelle manière etc. prend déjà tout le temps, toute l'énergie, de sorte qu'on arrive au bord du burnout avant même d'avoir entamé la moindre action concrète, juste pour réussir à mettre un petit groupe de gens sur la même longueur d'onde. Or, c'est seulement là que le vrai travail commence (et donc que la plupart se désistent)...
Et, pour la Covid, je n'ai pas l'impression que beaucoup de bien en soit sorti (notamment parce qu'on était hyper mal préparé et que tout s'est fait dans l'urgence)... Je pense au contraire qu'on en paie encore les conséquences négatives, financièrement, socialement et politiquement.
Mais je suis très curieuse de lire les prochains articles; malgré ces bémols, je pense quand même qu'il y a de quoi faire, bien sûr.
Oui, bien sûr, je ne dis pas que les décisions prises pendant le Covid étaient les bonnes, je trouve juste que ça permet de relativiser cette idée qu'on ne peut rien faire, que tout est bloqué.
D'accord avec toi qu'expliquer pourquoi il faut agir, ça fait déjà partie du travail politique, et c'est sans doute 60% de l'effort !
OK, mais justement, je ne voulais pas du tout dire que tout était bloqué, mais plutôt que si on ne comprend pas réellement comment le système fonctionne, on risque de mettre son énergie dans les mauvais combats… ou de passer l’essentiel de son temps à combattre les gens qui veulent amener des changements auxquels on s’oppose… ce qui nous ramène in fine au statu quo, même si le statu quo n’est en réalité le but de personne
OK, je comprends :)
Merci pour ces mots Louise, ils m’aident à clarifier quelque chose que je mâchouille depuis longtemps sans réussir à aussi bien le dire. J’ai hâte de lire la suite de cette série 💛
oh, merci Claire, ça me fait trop plaisir de lire ça !!
J’ai un travail avec pas mal de pression, et dans lequel je suis encore « jeune » avec un petit syndrome de l'imposteur. Vendredi, j’ai fait une grosse bourde — du genre qu’on ne peut pas rattraper, et en plus pour une simple histoire de délai, pas une erreur de fond. J’étais vraiment très ennuyée.
Et aujourd’hui, on m’a validé des écritures en me disant qu’il n’y avait « rien à modifier ni à redire » et que, « de surcroît, c’est très bien écrit ». C'est la première fois qu'il n'y a rien à redire sur un de mes travaux, petit boost d'égo pour repartir sur la semaine.
Oh bravo Charlotte ! La classe !! Merci pour le partage aussi <3