Il y a aussi une réalité biologique qui défie toute tentative d’expliquer la jouissance par la sociologie ou la politique : 1/ c’est le fait qu’une femme est capable d’avoir des orgasmes multiples dans un laps de temps ou un homme est soumis à son ejaculation limitée, faisant de ses orgasmes une plus grande rareté. Deux femmes ensemble auront donc bien plus de chances de jouir (beaucoup et mieux) que deux hétéros (même si j’entends que la pénétration du pénis n’est pas une finalité absolue)
2/ De plus, la femme est capable de maintenir un niveau d’excitation très élevé même après un orgasme, ce qu’un homme physiologiquement parlant, ne peut pas faire. Ainsi, là encore, c’est une chance supplémentaire de multiplier la jouissance entre deux femmes, alors que le couple hétéro souffrira du cerveau de l’homme et de son excitation calibrée physiologiquement pour se finir avec l’ejaculation.
Bonjour, merci pour votre commentaire. je me méfie des généralités sur "la" femme et des réalités biologiques qui sont présentées comme des évidences. On a fait dire beaucoup, beaucoup de choses différentes à la biologie dans les 100 dernières années.
Il y a des femmes cisgenres qui n'aiment pas du tout être stimulées après l'orgasme. Par ailleurs, votre commentaire ne concerne que les femmes et les hommes cis. Enfin, il suffirait qu'un homme cis ne jouisse pas avant la fin d'un rapport sexuel (ce qui n'est pas hyper compliqué à éviter) pour qu'une femme aimant avoir des orgasmes multiples puisse le faire dans le cadre d'un rapport cis-hétéro.
Quand vous dites « qu’il y a des femmes qui n’aiment pas être stimulées après l’orgasme », c’est certain mais reste très vague comme statistique. Votre article tend à comparer, la jouissance d’une femme avec une femme et d’une femme avec un homme donc j’ai répondu à ce propos, surtout que la notion de patriarcat, que vous évoquez à plusieurs reprises reste un concept hétéronormé. Enfin, « ce qui n’est pas hyper compliqué à éviter », je ne sais pas d’où vous tenez ça, ni même si vous pouvez vraiment en juger personnellement. Dans mon expérience de femme avec des hommes, retenir une ejaculation, ça fait mal, ça demande de la concentration donc ça peut faire sortir l’autre de son excitation, et très souvent à force de retenir, pendant le rapport, l’homme ne peut plus ejaculer. Ou au mieux, son orgasme sera amoindri. Le sacrifice s’entend mais doit-il être systématique ? Pas sûre. Dans un sens comme dans l’autre.
C’est la chose la plus intéressante et intelligente que j’ai lue depuis des semaines. Qui élargit mes horizons de réflexion et mon horizon intime. Je travaille justement sur la question du désir des femmes lié au désir masculin et tu as mis des mots sur toute une zone floue en moi. Merci 👸🏼
Merci pour ces deux articles qui mettent plus de mots et de précision sur quelque chose qui a sonné comme une révélation pour moi cette dernière année. <3
Il y a aussi une réalité biologique qui défie toute tentative d’expliquer la jouissance par la sociologie ou la politique : 1/ c’est le fait qu’une femme est capable d’avoir des orgasmes multiples dans un laps de temps ou un homme est soumis à son ejaculation limitée, faisant de ses orgasmes une plus grande rareté. Deux femmes ensemble auront donc bien plus de chances de jouir (beaucoup et mieux) que deux hétéros (même si j’entends que la pénétration du pénis n’est pas une finalité absolue)
2/ De plus, la femme est capable de maintenir un niveau d’excitation très élevé même après un orgasme, ce qu’un homme physiologiquement parlant, ne peut pas faire. Ainsi, là encore, c’est une chance supplémentaire de multiplier la jouissance entre deux femmes, alors que le couple hétéro souffrira du cerveau de l’homme et de son excitation calibrée physiologiquement pour se finir avec l’ejaculation.
Bonjour, merci pour votre commentaire. je me méfie des généralités sur "la" femme et des réalités biologiques qui sont présentées comme des évidences. On a fait dire beaucoup, beaucoup de choses différentes à la biologie dans les 100 dernières années.
Il y a des femmes cisgenres qui n'aiment pas du tout être stimulées après l'orgasme. Par ailleurs, votre commentaire ne concerne que les femmes et les hommes cis. Enfin, il suffirait qu'un homme cis ne jouisse pas avant la fin d'un rapport sexuel (ce qui n'est pas hyper compliqué à éviter) pour qu'une femme aimant avoir des orgasmes multiples puisse le faire dans le cadre d'un rapport cis-hétéro.
Quand vous dites « qu’il y a des femmes qui n’aiment pas être stimulées après l’orgasme », c’est certain mais reste très vague comme statistique. Votre article tend à comparer, la jouissance d’une femme avec une femme et d’une femme avec un homme donc j’ai répondu à ce propos, surtout que la notion de patriarcat, que vous évoquez à plusieurs reprises reste un concept hétéronormé. Enfin, « ce qui n’est pas hyper compliqué à éviter », je ne sais pas d’où vous tenez ça, ni même si vous pouvez vraiment en juger personnellement. Dans mon expérience de femme avec des hommes, retenir une ejaculation, ça fait mal, ça demande de la concentration donc ça peut faire sortir l’autre de son excitation, et très souvent à force de retenir, pendant le rapport, l’homme ne peut plus ejaculer. Ou au mieux, son orgasme sera amoindri. Le sacrifice s’entend mais doit-il être systématique ? Pas sûre. Dans un sens comme dans l’autre.
C’est la chose la plus intéressante et intelligente que j’ai lue depuis des semaines. Qui élargit mes horizons de réflexion et mon horizon intime. Je travaille justement sur la question du désir des femmes lié au désir masculin et tu as mis des mots sur toute une zone floue en moi. Merci 👸🏼
Merci pour ces deux articles qui mettent plus de mots et de précision sur quelque chose qui a sonné comme une révélation pour moi cette dernière année. <3